Le festival Asiexpo s’est achevé hier, satisfaisant durant une semaine mon appétit pour les films asiatiques.
Hormis quelques cafouillages au niveau des sous-titres et des petits retards sur certaines séances, l’ambiance était bonne enfant et conviviale.
Naviguant de salle en salle au fil des projections, j’ai pu découvrir 9 films, ci-dessous mon ressenti d’occidental :
AV – Edmond Pang Ho-Cheung (Hong Kong – 2005)
Une comédie divertissante sur quatre adolescents qui cherchent à découvrir les plaisirs charnels dans les bras d’une actrice X japonaise, en se faisant passer pour une équipe de tournage de films porno. Ce qui pourrait être un film de teenager se révèle réellement amusant et nous fait découvrir une jeunesse aussi titillée par ses hormones que dans nos contrées occidentales. Pour en savoir plus : lien.
The Heavenly Kings – Daniel Wu (Hong Kong - 2006)
Quatre acteurs décident de monter un boys band pour révéler l’envers du décor de l’industrie musicale. Un vrai faux reportage sur le star système à Hong Kong. On y découvre le marketing à outrance pratiqué en la matière, où le produit supplante le talent. Etonnant et audacieux !
Sayew – Kongdej Jaturanrasmee & Kiat Songsanat (Thaïlande – 2003)
Tao, jeune étudiante dans les années 80 gagne sa vie en écrivant pour un magazine de charme. On lui reproche son manque de réalisme et pour cause, la jeune fille pudique n’à guère d’expérience en la matière. Pour en savoir plus et enrichir sa prose Tao se lance dans des recherches peu concluantes. Amusant et touchant.
Singapore Dreaming – Woo Yen Yen & Colin Goh (Singapour – 2006)
Une famille modeste où chacun rêve de réussite sociale et matérielle.
Un père désirant une grosse voiture, une mère au foyer aimante et dévouée, un fils revenu d’Amérique et chéri comme le prophète, une fille désireuse de faire ses preuves sur le plan professionnel au côté d’un mari jugé incapable.
Au fil du film les masques tombent révélant la frustration et l’égoïsme des uns et des autres. La position de la femme est frappante, à la mère enfermée dans ses tâches ménagères, s’oppose la fille fière de sa réussite dans une famille où elle a été laissée pour compte. Cette dernière aspire au confort et au mode de vie de son supérieur hiérarchique pour qui elle n’est qu’une sulbaterne dont les compétences sont égales à celles de sa bonne.
A la sortie de la projection j'avais un avis assez mitigé, ce qui avait fait rire les autres spectateurs, m'avait semblé plutôt pathétique. J'ai de loin préféré la seconde partie du film durant laquelle les personnages se révèlent plus en profondeur.
Mixed Doubles – Rajat Kapoor (Inde – 2006)
Un film sur l’échangisme en Inde! Curieuse de découvrire un cinéma indien autre que le traditionnel Bollywood sur un sujet extrêmement audacieux je me suis laissé tenté par cette étrangeté.
Les œillades, décors et musiques kitchs sont bien loin, on y découvre un couple trentenaire, issu d’une classe moyenne supérieure qui tente de pimenter sa vie sexuelle. Bien qu’extrême sur le choix du thème, ce film nous montre une nouvelle facette de l’Inde qui résulte du récent boom économique.
The Tin Mine – Jira Maliggol (Thaïlande – 2005)
Un jeune homme exclu de son université décide d’aller travailler dans une mine d’étain. Grosse déception, pour un film au scénario un peu creux, filmé à la manière des grosses productions américaines.
Paprika – Satochi Kon ( Japon – 2006)
Un dessin animé à l’esthétique léchée, une aventure onirique palpitante. Pour en savoir plus, une très bonne analyse : lien.
I-fak – Pantham Thongsangl (Thaïlande – 2004)
Ce film à l’esthétique éblouissante relate la disgrâce d’un jeune apprenti moine qui se retrouve bien malgré lui partagé entre désire et devoir face à la femme superbe mais mentalement instable de son défunt père. Les personnages sont beaux et attachants, les décors superbes, on y découvre un aspect de la culture Thaï cruel où la différence est sévèrement punie . Un drame boulversant.
Re-cycle – Oxide & Danny Pang (Hong Kong – 2006)
Le voyage intérieure d’une femme écrivain. Suspens et effet de surprise sont au rendez-vous. Seul regret : la trame sur le thème de l’avortement et de l’enfant perdu, sujet délicat et épineux.
Hormis quelques cafouillages au niveau des sous-titres et des petits retards sur certaines séances, l’ambiance était bonne enfant et conviviale.
Naviguant de salle en salle au fil des projections, j’ai pu découvrir 9 films, ci-dessous mon ressenti d’occidental :
AV – Edmond Pang Ho-Cheung (Hong Kong – 2005)
Une comédie divertissante sur quatre adolescents qui cherchent à découvrir les plaisirs charnels dans les bras d’une actrice X japonaise, en se faisant passer pour une équipe de tournage de films porno. Ce qui pourrait être un film de teenager se révèle réellement amusant et nous fait découvrir une jeunesse aussi titillée par ses hormones que dans nos contrées occidentales. Pour en savoir plus : lien.
The Heavenly Kings – Daniel Wu (Hong Kong - 2006)
Quatre acteurs décident de monter un boys band pour révéler l’envers du décor de l’industrie musicale. Un vrai faux reportage sur le star système à Hong Kong. On y découvre le marketing à outrance pratiqué en la matière, où le produit supplante le talent. Etonnant et audacieux !
Sayew – Kongdej Jaturanrasmee & Kiat Songsanat (Thaïlande – 2003)
Tao, jeune étudiante dans les années 80 gagne sa vie en écrivant pour un magazine de charme. On lui reproche son manque de réalisme et pour cause, la jeune fille pudique n’à guère d’expérience en la matière. Pour en savoir plus et enrichir sa prose Tao se lance dans des recherches peu concluantes. Amusant et touchant.
Singapore Dreaming – Woo Yen Yen & Colin Goh (Singapour – 2006)
Une famille modeste où chacun rêve de réussite sociale et matérielle.
Un père désirant une grosse voiture, une mère au foyer aimante et dévouée, un fils revenu d’Amérique et chéri comme le prophète, une fille désireuse de faire ses preuves sur le plan professionnel au côté d’un mari jugé incapable.
Au fil du film les masques tombent révélant la frustration et l’égoïsme des uns et des autres. La position de la femme est frappante, à la mère enfermée dans ses tâches ménagères, s’oppose la fille fière de sa réussite dans une famille où elle a été laissée pour compte. Cette dernière aspire au confort et au mode de vie de son supérieur hiérarchique pour qui elle n’est qu’une sulbaterne dont les compétences sont égales à celles de sa bonne.
A la sortie de la projection j'avais un avis assez mitigé, ce qui avait fait rire les autres spectateurs, m'avait semblé plutôt pathétique. J'ai de loin préféré la seconde partie du film durant laquelle les personnages se révèlent plus en profondeur.
Mixed Doubles – Rajat Kapoor (Inde – 2006)
Un film sur l’échangisme en Inde! Curieuse de découvrire un cinéma indien autre que le traditionnel Bollywood sur un sujet extrêmement audacieux je me suis laissé tenté par cette étrangeté.
Les œillades, décors et musiques kitchs sont bien loin, on y découvre un couple trentenaire, issu d’une classe moyenne supérieure qui tente de pimenter sa vie sexuelle. Bien qu’extrême sur le choix du thème, ce film nous montre une nouvelle facette de l’Inde qui résulte du récent boom économique.
The Tin Mine – Jira Maliggol (Thaïlande – 2005)
Un jeune homme exclu de son université décide d’aller travailler dans une mine d’étain. Grosse déception, pour un film au scénario un peu creux, filmé à la manière des grosses productions américaines.
Paprika – Satochi Kon ( Japon – 2006)
Un dessin animé à l’esthétique léchée, une aventure onirique palpitante. Pour en savoir plus, une très bonne analyse : lien.
I-fak – Pantham Thongsangl (Thaïlande – 2004)
Ce film à l’esthétique éblouissante relate la disgrâce d’un jeune apprenti moine qui se retrouve bien malgré lui partagé entre désire et devoir face à la femme superbe mais mentalement instable de son défunt père. Les personnages sont beaux et attachants, les décors superbes, on y découvre un aspect de la culture Thaï cruel où la différence est sévèrement punie
Re-cycle – Oxide & Danny Pang (Hong Kong – 2006)
Le voyage intérieure d’une femme écrivain. Suspens et effet de surprise sont au rendez-vous. Seul regret : la trame sur le thème de l’avortement et de l’enfant perdu, sujet délicat et épineux.
1 commentaire:
merci pour le lien!
je m'aventure sur ton blog!
ciao!
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