15 nov. 2006

Le labyrinthe de Pan

Espagne, 1944. Fin de la guerre civile.

Le très autoritaire Vidal (Sergi Lopez), capitaine de l’armée franquiste s’est installé dans une forêt du nord du pays afin de traquer les derniers opposants au régime franquiste. Il est rejoint par son épouse enceinte et sa fille Ofélia, née d’un premier mariage.

Alors que la petite fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre dans la forêt voisine de la maison un mystérieux labyrinthe. Pan, le gardien des lieux, une étrange créature magique va lui révéler qu'elle n'est autre que la princesse disparue d'un royaume enchanté. Pour retrouver son trône, il lui faudra accomplir trois épreuves dangereuses.

A mesure que la traque des opposants s’intensifie, devenant de plus en plus cruelle, la difficulté des épreuves d’Ofelia augmente. Au monde fantastique d’Ofelia s’oppose la violence de l’Histoire, du monde des adultes. Les deux niveaux de récits se nourrissent l’un l’autre d'un suspens et d'une tension qui jouent avec l'attente du spectateur intrigué.

J'ai retrouvé en Ofélia un savant mélange d'Alice au Pays des Merveilles et d'Ana dans Cria Cuervos (Carlos Saura - 1976), enfant taciturne, insomniaque, douée d'une imagination féconde, à ceci près que Guillermo Del Toro utilise abondamment les codes et les peurs de l'univers enfantin.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

excellent film, je suis un inconditionnel de Tel Toro: il trouve toujours le détail horrifique cauchemardesque.