30 nov. 2006

Allo j’écoute

Actuellement à la recherche d’emploi, chose oh combien difficile, je fais parfois des petits boulots histoire de renflouer mes caisses.

L’autre jour une amie qui travaille dans une agence spécialisée dans les études marketing m’appelle pour me proposer une mission. Ayant déjà fait du suivi d’enquête pour eux, tâche pas trop compliquée et plutôt bien rémunérée, j’accepte tout de suite. Me voilà partie pour une petite formation express la veille de la mission.

Arrivée sur les lieux, on m’explique qu’il faudra que j’appuie sur divers boutons pour déclencher des enregistrements d’interviews. Ceci est supposé durer 3h, de 18h à 21h. J’ai déjà accepté cette mission passionnante, quand on m’informe que le salaire est de 6 euros de l’heure, je m’en vais un peu déçue de bousiller une partie de ma soirée pour un si maigre pécule.

Le lendemain j’arrive pour prendre mes fonctions et on m’apprend qu’outre les enregistrements j’aurais aussi à m’occuper du standard, là ça se corse.
Ca ne fait pas 5 minutes que je suis à l’accueil, que la sonnerie du téléphone retentit, je décroche, « sté XXX, bonsoir ». Manque de bol c’est un anglais, « wait a minute pleaaaaase », j’arrive à trouver les boutons pour le mettre en relation avec son correspondant qui hélas est absent. Je récupère donc la communication, je comprends ce que dit mon interlocuteur, mais prise de panique je suis incapable de lui expliquer que je ne suis pas d’ici et que si truc muche n’a pas répondu, c’est qu’en effet il n’est pas dans le coin et que non je ne sais pas quand il sera de retour, je prononce un magnifique byby et racroche vite fait, ouf. C’est que dans le même temps j’ai un autre anglais qui s’est greffé à l’accueil pour me demander si son taxi est bien arrivé, n’étant pas madame soleil, je lui propose d’aller l’attendre devant l’immeuble, ainsi il en sera le premier informé.
Vient ensuite un monsieur qui
souhaite réserver un taxi pour 8h moins le quart, je note, il me regarde perplexe est répète insistant 8h moins le quart, soit 20h moins 15, soit 19h 45... Je hausse les sourcils, étonnée et lui dis voui, voui, moi y en a avoir compris, et d’épeler 1, 9, h, 4, 5 (c’est fou la propension des gens à prendre le petit personnel pour des débiles profonds, non ?).
Les employés s’en vont les uns après les autres, à 19h45, les interviews sont terminées et ma mission d’appuyage de boutons aussi. Bon, je suis censée rester jusqu’à 21h, mais je n’ai plus rien à faire et je m’ennuie ferme. Je décide de prendre mes cliques et mes claques.

Bilan des comptes pour 6 euros de l’heure, en ayant travaillé 2h, cela me rapporte 12 euros, si je déduis les transports (2 allers retours, soit 4 fois 1 euros 50) il me reste 6 euros, rapporté au temps passé (2h de trajets au total, 1/2h de formation et 2h de travail effectif), cela fait bien du 1 euro 30 de l’heure ! Tiens ça en valait vraiment la peine… Au moins, je peux me satisfaire d’avoir toujours été aimable avec nos standardistes dans mon ancien job et d’avoir toujours réservé mes taxis et autres billets de train/avion moi-même, comme une grande.

27 nov. 2006

Mon ami le cornichon

Invariablement avant d’aller faire les courses, je fais ma petite liste et immanquablement cette dernière s’est volatilisée quand j’arrive au Monoprix.

Au rayon fruits et légumes je me concentre intensément pour me remémorer mes besoins, jusque là tout va bien. Ca commence à se corser quand je poursuis dans le rayon voisin hygiène et beauté. Je me surpends à lire tous les descriptifs des shampoings et autres gels douche, à manipuler les packages innovants aux formes vaguement phalliques (tout particulièrement pour les déodorants, va savoir pourquoi ?).

Au sortir du rayon, je constate que mon panier ne compte que trois bananes, quelques oignons et carottes. J’ai complètement oublié ma liste et j’erre comme une âme en peine, le regard vague, c’est qu’à pas loin de 20h on commence à avoir faim. Au bout d’un moment j’echoue au rayon condiment, je m’aventure et là je tombe en arrêt, émerveillé par la diversité des cornichons : extra fin, fin, obèse, au vinaigre de vin blanc, malossol, aigre-doux, au cinq aromates… Mmmmm le cornichon je l’aime sous toutes ses formes, en entrée, au plat principal, au dessert, au goûter. Qu’il croque ou non sous la dent, je commence à saliver… Délicat à cueillir et à accommoder, on ne parle jamais assez du cornichon, pourtant indispensable à nos pâtés, jambon et autres charcuteries.

Une douce voix me tire alors de ma rêverie, elle annonce à l’aimable clientèle que le magasin va bientôt fermer ses portes, alors que l’aimable clientèle elle est bien gentille mais faut qu’elle se bouge pour finir ses courses, hein.

Un filet de bave au lèvre, je ferme ma bouche qui bée bêtement. La faim au ventre, je me précipite pour acheter le strict minimum vital, le menu gastro ce ne sera pas pour ce soir, mais je repar le cœur léger et le sac lesté de quelques pots de cornichons.

23 nov. 2006

Pourquoi mon coiffeur veut toujours me teindre les cheveux ?

Au bout de cinq mois d’une coupe très satisfaisante, je me décide hier à aller chez mon coiffeur, pour mettre un peu d’ordre dans ma tignasse.

Bon on procède d’abord au « diagnostique », qui consiste à déterminer si soin je veux, la longueur et la couleur désirées. Sur ce dernier point, mon coiffeur venant de recevoir le dernier super produit l’Oréal sans ammoniaque, qui colore sans colorer, « apportant aux cheveux de subtiles nuances » supposées chatoyées, même sans lumière, il commence sont laïus classique : alors mademoiselle, vous ne voulez pas ajouter un peu de piquant à vos cheveux ? gmmm, non.

Après le diagnostique et le shampoing, il s’entête le bougre ! Mais pourquoi au juste vous ne voulez pas de couleur ? et moi de marmonner : c’est trop long, je ne sais pas ce qui me retient d’ajouter (la peur peut être), que la seule fois ou j’ai accepté ses délicats voiles de couleurs caramel, je me suis retrouvé avec plein de trucs sur la tête nauséabonds, attendant au fond du salon que le produit agisse, et, à mon grand désespoir je n’avais pas de bouquin, j’ai donc du me taper tous les tabloïds du salon et les catalogues de coiffure, en ruminant dans mon coin que plus jamais je ne subirais un truc aussi ridiculement inutile.

Non mais, j’assume parfaitement mon châtain banal, pas si banal que ça quand on voit toutes les blondes qu’il y a (fait étrange quand on sait que le gène est en récession). D’autant que dans la famille nous vivons tous les stades de couleurs de mère en fille. Nous débutons par le blond, à partir de 15 ans nous commençons à foncer pour passer par tous les châtains possibles, jusqu’au brun aile de corbeau. Puis à un certain age on devient poivre et sel pour finir blanche. Et ceci en un processus parfaitement naturel, garanti sans ammoniaque et sans danger pour la nature ! En bref j’aimerais que les coiffeurs me laissent vivre pleinement ma phase châtain, sans essayer de me vendre tous leurs supers produits miracles, non mais !

22 nov. 2006

Enflamée par "La fille qui rêvait d’un bidon d’essence"

Les hommes qui n’aimaient pas les femmesMillénium I,

La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumetteMillénium II,

Stieg Larsson - Actes Sud



On pouvait reprocher à Millenium I, une introduction un peu longue. Après lecture des deux premiers tomes, celle-ci se révèle indispensable pour camper les personnages et leur univers très fouillés : Mikael Blomkvist, journaliste économique pour la revue Millenium et Lisbeth Salander, jeune fille déjantée, ecorchée vive et enquêteuse hors pair.

Dans le premier volet, Mikael Blomkvist est contacté par un gros industriel pour relancer une enquête abandonnée depuis quarante ans. Dans le huis clos d'une île, la petite nièce de Henrik Vanger a disparu, probablement assassinée, et quelqu'un se fait un malin plaisir de le lui rappeler à chacun de ses anniversaires. Entre enquête économique et thriller psychologique, Stieg Larsen entraîne le lecteur dans un polar suédois palpitant.

Dans La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette (rien que le titre fait envie), on reprend les mêmes pour une nouvelle intrigue dans les méandres du trafic de femmes en Suède. Ce deuxième tome tout aussi passionnant que le précédent permet d’en apprendre beaucoup plus sur Lisbeth Salander, qui se retrouve traqué par la police et les média, soupçonner d’être une tueuse en série au passé psychologique lourdement chargé. Le rythme très enlevé ne laisse aucun répit au lecteur.

Je les ai tous les deux lu d’une traite lors de leur sortie, il faudra hélas se contenter du troisième tome qui sortira en 2007, puisque Stieg Larsson est décédé en 2004, d'une crise cardiaque.

16 nov. 2006

Albert Cossery - L'art de ne rien faire


Inconditionnelle d’Albert Cossery, j’ai lu presque l’ensemble de ses livres, un chef d’œuvre d’humour et de dérision.

Né en 1913 au Caire, Albert Cossery écrivain de langue française est arrivé à Paris en 1945. Admiré par Miller et Camus, adulé par la critique, il n’a pourtant écrit que huit livres, car - comme il l’affirmait - il a passé sa vie à s’amuser. Aussi, il prétendait n’écrire qu’une ligne par jour. Chacun de ses romans a été réédité plusieurs fois. Lui permettant ainsi de toucher des revenus sans avoir à renouveler trop souvent sa production.

L’action de ses romans se déroule en Egypte. Ils mettent en scène des personnages marginaux, souvent farceurs et un peu flagorneurs : démunis, ascètes, dormeurs, gens du peuple, prostituées, mendiants, vagabonds...

Ces récits évoquent tout à la fois l'existence, la nonchalance, la paix et la violence. Les nantis, les corrompus et tous les pouvoirs sont tournés en dérision.

La révolte d’Albert Cossery est une sorte d'anarchisme individualiste, à la violence et à la bêtise il oppose l'humour.

Le lire c’est s’accorder une pause, une sieste en pleine canicule, un voyage vers l’Egypte, où n’a d’importance que l’art de ne rien faire, à la manière d’un Oblomov.

15 nov. 2006

1h pour une pause déjeuner amusante et instructive

Aujourd’hui j’ai eu l’occasion de tester l’Atelier des chefs qui vient de s’installer à Lyon (papillote de saumon beurre blanc minute à l’aneth). Une super idée pour le déjeuner. Par groupe de 4, supervisé par un chef on réalise une recette simple et savoureuse en ½ h chrono, que l’on déguste ensuite sur une grande table conviviale.

Je n’y ai vu que des avantages : un prix très abordable (formule de base à 15 euros, quand on sait ce que coûte un cours de cuisine), une recette originale avec un vrai chef qui vous livre ses trucs et astuces, des produits simples, sains et savoureux.

Pour en savoir plus : lien

La recette des papillotes de saumon au beurre blanc (4 personnes)

Ingrédients :

Pour les papillotes :
4 belles tranches de saumon frais
2 courgettes
4 oignons nouveaux
100 g de pousses de soja
1 citron vert
piment d'Espelette et sel

Pour le beurre blanc minute :
1 échalote
environ 80g de beurre
un peu d'eau et de vinaigre
1/2 botte d'aneth

Tous d'abord on émince très fins la partie blanche des oignons et les courgettes. On coupe plus grossièrement les cives (partie verte de l'oignon). On met tout ça dans le fond de ses papillotes avec les pousses de soja. On sale et on poivre. Là dessus on ajoute les tranches de saumon avec quelques fines rondelles de citrons, un peu de piment d'Espelette et une pincée de sel. On ferme les papillotes et on enfourne à 230°, 8 à 10 minutes.

Pendant la cuisson des papillotes, on fait revenir dans une casserole l'échalote émincée très fin, avec l'eau, le vinaigre et une pincée de sel. Quand le mélange arrive à ébullition, on ajoute le beurre coupé en morceaux et on fouette très fort jusqu'à ce que le mélange soit onctueux (ça dure quelques minutes). Puis on retire du feu et on ajoute l'aneth. On touille encore un coup pour la route.

Et WOILA, il ne reste plus qu'à dresser les assiettes. C'est tout beau et c'est bon.

Le labyrinthe de Pan

Espagne, 1944. Fin de la guerre civile.

Le très autoritaire Vidal (Sergi Lopez), capitaine de l’armée franquiste s’est installé dans une forêt du nord du pays afin de traquer les derniers opposants au régime franquiste. Il est rejoint par son épouse enceinte et sa fille Ofélia, née d’un premier mariage.

Alors que la petite fille se fait difficilement à sa nouvelle vie, elle découvre dans la forêt voisine de la maison un mystérieux labyrinthe. Pan, le gardien des lieux, une étrange créature magique va lui révéler qu'elle n'est autre que la princesse disparue d'un royaume enchanté. Pour retrouver son trône, il lui faudra accomplir trois épreuves dangereuses.

A mesure que la traque des opposants s’intensifie, devenant de plus en plus cruelle, la difficulté des épreuves d’Ofelia augmente. Au monde fantastique d’Ofelia s’oppose la violence de l’Histoire, du monde des adultes. Les deux niveaux de récits se nourrissent l’un l’autre d'un suspens et d'une tension qui jouent avec l'attente du spectateur intrigué.

J'ai retrouvé en Ofélia un savant mélange d'Alice au Pays des Merveilles et d'Ana dans Cria Cuervos (Carlos Saura - 1976), enfant taciturne, insomniaque, douée d'une imagination féconde, à ceci près que Guillermo Del Toro utilise abondamment les codes et les peurs de l'univers enfantin.

Sarah Waters - à dévorer sans modération


Premier romans de Sarah Waters, Caresser le velours, c’est le récit de Nancy, jeune provinciale vendeuse d’huître sur la côte du Kent, passionnée de music hall. Son destin bascule lorsqu’elle tombe amoureuse de Kitty, une chanteuse travesti en dandy. Ensemble elles vont partir à la conquête des planches de Londres.

Sur fond d’Angleterre Victorienne, entre gloire et misère, tendresse et cruauté, pudeur et impudeur les tribulations amoureuses de Nancy, l’héroïne androgyne sont palpitantes et nous font découvrir les coullisses d’un Londres fin XIX e.

Un roman tout à la fois sensuel et palpitant, ses 600 pages se dévorent d’une traite.

14 nov. 2006

Boulimie de films asiatiques

Le festival Asiexpo s’est achevé hier, satisfaisant durant une semaine mon appétit pour les films asiatiques.
Hormis quelques cafouillages au niveau des sous-titres et des petits retards sur certaines séances, l’ambiance était bonne enfant et conviviale.
Naviguant de salle en salle au fil des projections, j’ai pu découvrir 9 films, ci-dessous mon ressenti d’occidental :

AV – Edmond Pang Ho-Cheung (Hong Kong – 2005)
Une comédie divertissante sur quatre adolescents qui cherchent à découvrir les plaisirs charnels dans les bras d’une actrice X japonaise, en se faisant passer pour une équipe de tournage de films porno. Ce qui pourrait être un film de teenager se révèle réellement amusant et nous fait découvrir une jeunesse aussi titillée par ses hormones que dans nos contrées occidentales. Pour en savoir plus : lien.



The Heavenly Kings – Daniel Wu (Hong Kong - 2006)
Quatre acteurs décident de monter un boys band pour révéler l’envers du décor de l’industrie musicale. Un vrai faux reportage sur le star système à Hong Kong. On y découvre le marketing à outrance pratiqué en la matière, où le produit supplante le talent. Etonnant et audacieux !

Sayew – Kongdej Jaturanrasmee & Kiat Songsanat (Thaïlande – 2003)
Tao, jeune étudiante dans les années 80 gagne sa vie en écrivant pour un magazine de charme. On lui reproche son manque de réalisme et pour cause, la jeune fille pudique n’à guère d’expérience en la matière. Pour en savoir plus et enrichir sa prose Tao se lance dans des recherches peu concluantes. Amusant et touchant.

Singapore Dreaming – Woo Yen Yen & Colin Goh (Singapour – 2006)
Une famille modeste où chacun rêve de réussite sociale et matérielle.
Un père désirant une grosse voiture, une mère au foyer aimante et dévouée, un fils revenu d’Amérique et chéri comme le prophète, une fille désireuse de faire ses preuves sur le plan professionnel au côté d’un mari jugé incapable.
Au fil du film les masques tombent révélant la frustration et l’égoïsme des uns et des autres. La position de la femme est frappante, à la mère enfermée dans ses tâches ménagères, s’oppose la fille fière de sa réussite dans une famille où elle a été laissée pour compte. Cette dernière aspire au confort et au mode de vie de son supérieur hiérarchique pour qui elle n’est qu’une sulbaterne dont les compétences sont égales à celles de sa bonne.
A la sortie de la projection j'avais un avis assez mitigé, ce qui avait fait rire les autres spectateurs, m'avait semblé plutôt pathétique. J'ai de loin préféré la seconde partie du film durant laquelle les personnages se révèlent plus en profondeur.

Mixed Doubles – Rajat Kapoor (Inde – 2006)
Un film sur l’échangisme en Inde! Curieuse de découvrire un cinéma indien autre que le traditionnel Bollywood sur un sujet extrêmement audacieux je me suis laissé tenté par cette étrangeté.
Les œillades, décors et musiques kitchs sont bien loin, on y découvre un couple trentenaire, issu d’une classe moyenne supérieure qui tente de pimenter sa vie sexuelle. Bien qu’extrême sur le choix du thème, ce film nous montre une nouvelle facette de l’Inde qui résulte du récent boom économique.

The Tin Mine – Jira Maliggol (Thaïlande – 2005)
Un jeune homme exclu de son université décide d’aller travailler dans une mine d’étain. Grosse déception, pour un film au scénario un peu creux, filmé à la manière des grosses productions américaines.

Paprika – Satochi Kon ( Japon – 2006)
Un dessin animé à l’esthétique léchée, une aventure onirique palpitante. Pour en savoir plus, une très bonne analyse : lien.

I-fak – Pantham Thongsangl (Thaïlande – 2004)
Ce film à l’esthétique éblouissante relate la disgrâce d’un jeune apprenti moine qui se retrouve bien malgré lui partagé entre désire et devoir face à la femme superbe mais mentalement instable de son défunt père. Les personnages sont beaux et attachants, les décors superbes, on y découvre un aspect de la culture Thaï cruel où la différence est sévèrement punie . Un drame boulversant.



Re-cycle – Oxide & Danny Pang (Hong Kong – 2006)
Le voyage intérieure d’une femme écrivain. Suspens et effet de surprise sont au rendez-vous. Seul regret : la trame sur le thème de l’avortement et de l’enfant perdu, sujet délicat et épineux.