Chaque année ce petit calvaire se répète. On n’est bien loin du « il est né le diviiiiiine enfant », ça fait quelques années que je ne vais plus à la messe de miniut, bien que s’époumoner en chantant "glOoooOooooooria in excelsis Deooooooo", c’est fou ce que ça défoule…
Donc la course aux cadeaux commence, j’ai beau essayer de faire des listes d’idées au cours de l’année, emporrrrrté par la foouuuule et l’urgence on prend les merdouilles qui se présentent en se disant que ça fera bien l’affaire. Outre le monde c’est qu’il faut aussi subir les chants de noël remixés versions voix stridentes, ça à tendance à m’abrutir un peu, déjà qu’en temps normal c’est pas facile… En plus je n’ai même pas le loisir de me réfugier vers le rayon BD ou bouquins déjà pris d’assaut par tout un tas de gens comme moi qui se planquent en attendant que leur cher et tendre brave tous les dangers pour trouver THE cadeau…
De toute façon, la tante de mon Totoro va encore nous offrir un truc immonde, l’année dernière on a eu droit à une statue en acier faite d’écrous et de boulons figurant une séance de psychanalyse… J’ai eu un mal fou à la planquer dans un endroit accessible au cas où elle nous rendrait visite… C’est l’intention qui compte me direz-vous ? Ben pour le coup on lui a gardé le calendrier offert par le resto japonais du coin figurant des petits cochons (année chinoise du cochon oblige…), gniark, gniark, gniark (rire démoniaque du gros méchant des mangas).
Sur ce, je retourne à mes paquets (on n’a pas eu le courage de faire la queue pour les faire emballer par les petits scouts).